Arthuro Jobsquare
Me voila donc, Arthuro Jobsquare, le bipolaire dont il est question, pour de petites précisions je suis bipolaire Type 1, j'ai donc connu les élans de la manie et les gouffres de la mélancolie, malheureusement Nietzsche à tort et ce qui ne te tue pas ne te rend pas forcément plus fort et je ne suis donc pas devenu surhomme par la souffrance, pourtant je pense que la souffrance est le début de la reflexion ou plutot l'étonnement de la souffrance. Elle m'a fait beaucoup réfléchir et c'est aussi ce que je veux apporter à ce blog, mes reflexions, mes pensées, je veux presque me prouver que mon cerveau marche encore et que je peux en faire quelque chose. La bipolarité de type 1 touche environ 1% de la population, mais c'est une maladie qui est peu connue. Pourtant on semble en ce moment se presser au portillon de ce diagnostic, je rencontre beaucoup de "bipolaires", je crois qu'au moment où cette maladie s'appelait encore psychose il y avait moins de monde au portillon. Cette maladie n'est pas nouvelle et l'on trouve des descriptions qui datent je crois du 17 ieme siècle, mais il est possible que la crise et la difficultés de nos vies fassent que les bipoalires, ou les tendances bipoalires de la population, se réveillent soudain. Car je suis peut etre un bipolaire je n'en suis pas moins homme et vous partagez vous verrez parfois beaucoup de choses avec moi, ce qui semble me différentier, c'est mon coté hypra sensible, une personnalité à fleur de peau, je ressens tout à l'extreme, je suis une peau sensible, les bipolaires sont avant tout je pense des hypersensibles. Une sensibilité qui va leur faire vivre d'autres aventures émotionnelles. Je pense que j'ai toujours été un hyper sensible, mais la révélation de l'amour à vingt ans m'a fait basculer dans un autre monde et l'arret de l'amour m'a fait perdre le monde, ce fut ma première mélancolie, vingt ans c'est jeune et cela laisse des traces à jamais.